L’agriculture française : un pilier de notre avenir

L’agriculture française, c’est bien plus qu’un secteur économique ; c’est un patrimoine vivant, un rempart face aux défis du futur et un moteur d’innovation. Notre pays, berceau de terroirs d’exception et de savoir-faire ancestraux, produit des aliments de qualité reconnus mondialement tout en s’adaptant aux enjeux environnementaux et sociétaux.

L’agriculture est confrontée à des défis majeurs, notamment le changement climatique. Pourtant, elle démontre une capacité remarquable à s’adapter. Des agriculteurs, soucieux de préserver leurs terres, de garantir la pérennité et transmissibilité de leurs exploitations, mettent en oeuvre des pratiques agricoles durables, innovantes, dans les respects de la biodiversité, de l’environnement et en adéquation avec leur terroir et potentiel agronomique.

Ces initiatives, soutenues par la recherche et les politiques publiques, font de l’agriculture française un modèle de résilience et d’adaptation au changement climatique. Il convient de continuer à progresser et investir durablement dans ce sens.

La recherche et l’enseignement agricole jouent un rôle important dans le développement de l’agriculture. Les établissements d’enseignement supérieur et les instituts de recherche travaillent en collaboration avec les agriculteurs pour :

  • développer de nouvelles cultures et approches culturales innovantes tout en réduisant les intrants,
  • former les futurs agriculteurs aux enjeux de l’agriculture qui assurent la pérennité des systèmes de productions agricoles en répondant à des enjeux sociaux, économiques et écologiques et aux dernières technologies.

Grâce à ces efforts, l’agriculture française est à la pointe de l’innovation et contribue à l’émergence de nouvelles filières, à développer l’agriculture biologique ou les cultures spécialisées adaptées à nos terroirs et aux évolutions du climat.

La transmission des exploitations agricoles est un enjeu crucial pour l’avenir de notre agriculture. Le vieillissement de la population agricole et la complexification des réglementations rendent cette transmission de plus en plus difficile. Il est donc nécessaire de mettre en place des politiques dynamiques et positives pour :

  • faciliter et favoriser l’installation de jeunes agriculteurs,
  • simplifier les démarches administratives liées à la transmission des exploitations,
  • valoriser les métiers agricoles auprès des jeunes générations.

L’agriculture joue un rôle essentiel dans la souveraineté alimentaire de notre pays. En produisant une grande diversité de produits agricoles de qualité, elle contribue à sécuriser notre approvisionnement alimentaire et à réduire notre dépendance aux importations.

Face aux crises sanitaires et économiques récentes, l’agriculture française a un rôle clé à jouer en développant des filières courtes, en renforçant les circuits locaux de distribution, dans le respect des enjeux environnementaux et sociétaux.

Notre agriculture est un secteur dynamique et innovant, qui fait face à de nombreux défis mais dispose d’atouts considérables. En combinant tradition et modernité, en s’appuyant sur la recherche et l’enseignement agricole et en bénéficiant de politiques publiques ambitieuses, l’agriculture française est en mesure de relever les défis du futur. A nos élus des chambres d’agriculture d’être ambitieux et dynamiques pour agir pour notre agriculture de demain.

Par contradiction à cet avenir plausible pour l’agriculture, il est fort dommageable que la Région des Pays de la Loire fasse le choix d’un plan d’économie drastique se traduisant par une forte réduction du budget consacré au développement agricole. La baisse brutale des financements menace entre autre l’encadrement technique assuré par nos partenaires (CAB, CIVAM, CIAP, ACCUEIL PAYSAN, PASSEURS DE TERRES, SOLIDARITÉ PAYSANS, TERRES DE LIEN, ARDEAR…). Les moyens pour accompagner les transitions de systèmes et les producteurs bio de la région seront diminués. Cela amoindrira la prise en compte de la gestion des fermes face aux aléas climatiques ou économiques, la mise en place d’innovations pour améliorer la productivité et la rentabilité au niveau de la région. Les actions régulières de ces réseaux touchant un grand nombre d’exploitations et permettant un encadrement technique favorable aux performances agronomiques et économiques ne pourront qu’être en partie assurées. Cela fragilisera aussi les appuis des fermes en conversion vers l’agriculture biologique ou récemment converties et ne rassurera pas ceux qui pourraient penser s’orienter vers ce mode de production.

Agissons auprès de nos élus du Conseil Régional pour que les atouts de notre agriculture régionale des Pays de la Loire puissent être un pilier de notre avenir.

 

Le Bureau.