A l’ère de la « Permacrise » : subir ou agir ?

Après deux ans de pandémie, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, après un été marqué par des incendies hors normes dévastant nos territoires, dans un contexte économique inflationniste important avec, en toile de fond, toujours les impacts du changement climatique… autant d’éléments stressants, perturbants, angoissants pour notre vie quotidienne qui donnent le sentiment d’une crise sans fin (ou « permacrise »).

Dans un monde aussi anxiogène, de plus en plus de professionnels indépendants et de salariés témoignent de leur difficulté à trouver du sens et de la motivation à leur travail. Quand on a l’impression que « tout s’effondre », nos priorités changent. Le secteur agricole et para-agricole n’y échappe pas.

La pandémie a bouleversé notre rapport au travail. Alors que la vague de la grande démission déferle sur les États-Unis et affecte l’Europe, le rapport au travail des Français a été transformé par le Covid-19. La « valeur travail » a été remise en cause au profit d’un meilleur équilibre vie privée – vie professionnelle qui passe notamment, pour certains salariés, par du télétravail. Pour concilier les attentes des salariés sans perdre du lien social, certaines entreprises misent désormais sur le métaverse (le métaverse est défini comme un espace virtuel collectif et partagé. Ce concept vise à créer une réalité virtuelle physique). Et si le métaverse était le mode de travail du futur ? Si nos bureaux, nos collègues, se retrouvaient transportés – transposés dans ce monde virtuel ? A ce jour, difficile d’imaginer de vivre dans une réalité virtuelle physique sur nos fermes et à l’Afocg : faut-il céder à la fatalité ou réaliser que tout cela n’est qu’utopie ?

Mais nous avons tous aussi notre part de responsabilité pour se prémunir au maximum des effets collatéraux d’une réalité virtuelle, qui trouve sa semence surtout dans un comportement que nous avons « pratiquement » tous : l’hyperconnectivité qui a même sa nouvelle dénomination en addictologie : la cyberaddiction. En fin de compte, sans faire l’autruche ou se couper totalement de l’actualité, se distancer le plus possible de celle-ci pour préserver sa charge mentale et « équilibrer » ou abaisser son niveau de stress reste une première réponse à ce contexte. Les exploitations agricoles sont sans doute moins influencées par cette cyberaddiction, encore que la nouvelle génération d’agriculteurs y porte probablement plus attention ou y est plus confrontée dans son quotidien compte tenu des nouvelles technologies et des modes de communication avec son environnement.

Sur le sujet des effets du climat, la situation ne va pas s’améliorer à court terme. Nos territoires ont connu cette année plusieurs épisodes de canicule. Pour faire face à ces sècheresses et aux aléas climatiques qui vont se multiplier avec le réchauffement climatique, l’État a prévu un nouveau régime universel d’indemnisation des pertes de récoltes résultant d’aléas climatiques. Il sera opérationnel au 1er janvier 2023. Ce régime a, selon les attendus de la loi, vocation à partager le risque entre l’Etat, les agriculteurs et les assureurs. Le dispositif prévoit trois étages des risques : les risques mineurs restent pris en charge par l’agriculteur, ceux d’intensité moyenne seront mutualisés entre les territoires et les filières par le biais d’un contrat d’assurance récolte dont les primes font l’objet d’une aide de l’Etat. Enfin, les risques dits catastrophiques seront couverts par le fonds national de gestion des risques en agriculture. Les assureurs du secteur sont contraints d’y adhérer afin de partager les données et de mutualiser les risques, pour établir une prime d’assurance la plus juste possible. Quant aux agriculteurs, ils ne sont pas obligés de souscrire à un système d’assurance récolte. Toutefois, les conditions d’indemnisations seront moins favorables pour ceux n’ayant pas de contrat. Par ailleurs, un dispositif de « modulation » de l’aide à l’installation incite les jeunes agriculteurs de demain à souscrire une assurance multirisque climatique dès leur entrée en activité. Avec ces incitations, le ministère souhaite que la moitié des cultures soient assurées d’ici à 2030 alors que la profession est aujourd’hui très peu couverte pour les risques climatiques en dépit de primes d’assurance subventionnées à 65 % par la PAC. Mais cela serat- il suffisant ?

Au-delà du système d’assurance récolte, plutôt que de courber l’échine et attendre de voir ce qui va se passer, ne faudrait-il pas plutôt adapter
nos productions et nos pratiques agricoles aux capacités réelles que nous offre la nature sans chercher à tout prix à y puiser au-delà ? Nous,
paysans, avons la possibilité d’agir sur nos fermes pour trouver des solutions adaptées à nos propres besoins et contraintes. Nos élus sur nos territoires ont la capacité d’accompagner cette adaptation ; à nous de les interpeller pour mener des actions porteuses d’avenir.

Avec une inflation durable, le partage de la richesse semble incontournable pour la pérennité de l’agriculture. Capter la valeur ajoutée créée par le monde agricole a toujours été une vision stratégique portée par l’Afocg. Les agriculteurs devront faire face à une envolée des coûts de production et donc répercuter autant que possible ces hausses sur le prix de leur production. Mais comment agir quand la fixation des prix des matières agricoles échappe à la profession ? Le consommateur est-il vraiment prêt à payer le prix rémunérateur dans un contexte inflationniste élevé ? Les acteurs de toutes les filières agricoles (industries, commerces, coopératives, négociants…) devront également jouer le jeu. La loi Egalim 2, quand elle est appliquée, est-elle dans ce cas suffisante pour répondre à ces enjeux de demain ? C’est l’un des outils à notre disposition, certes pas toujours satisfaisant, que nous devons appréhender et maîtriser pour agir.

Soyez certains que l’Afocg reste attentive aux changements économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux qui impactent notre quotidien sur nos fermes.

Urgent : recherche salarié.e.s

La chute du nombre d’agriculteurs est largement commentée dans le débat public. Plus précisément, le nombre d’exploitants baisse fortement quand l’emploi salarié progresse. Pour autant, l’agriculture est en recherche constante de main d’oeuvre permanente et saisonnière. Elle est proche du secteur des industries agroalimentaires où celui-ci recrute également à tour de bras et peine à recruter alors qu’elle constitue un secteur stratégique avec une grande utilité sociale.

Même si on constate une augmentation croissante de l’emploi salarié sur nos fermes, le nombre de postes non pourvus ne cesse de progresser.
Or, l’agriculture offre une diversité importante des emplois proposés (en bovins viande, en lait, en porcs, machinisme agricole, maraîchage, paysagiste, viticulture, arboriculture ou volailles…). De nouveaux emplois apparaissent comme par exemple une embauche spécifique pour gérer une unité de méthanisation. La diversité se retrouve aussi dans les conditions de travail avec des amplitudes très variables selon les productions ou l’organisation (horaires atypiques, astreinte, weekend, saisonnier, etc.). Les profils attendus concernent à la fois des postes spécialisés et des postes polyvalents (laits et cultures, conduite de tracteur, travail du sol ou livraisons en maraichage de plein champ). La diversité au niveau des responsabilités : postes d’agent exécutant des tâches simples, techniciens et responsables … La diversité est aussi liée à la variété des contrats : CDI, CDD, saisonnier, remplacement temporaire… Une diversité d’employeurs existe, individuels ou en sociétés, entreprises de travaux et Cuma, groupements d’employeurs…

Il est primordial pour l’agriculture de demain de savoir valoriser tous ces atouts de notre profession auprès de la jeunesse. Ouvrons leurs nos fermes ; montrons leurs nos savoirs et nos compétences ; faisons de notre agriculture un métier d’avenir, fun, qui a du sens et porteur de valeurs saines et humaines.

Il n’y a pas que l’agriculture qui manque de main d’oeuvre. Le métier de comptable n’attire pas la jeunesse depuis des décennies au point que les
départs en retraite ne sont plus suffisamment compensés par des jeunes diplômés. L’Afocg n’échappe pas à ce constat comme bon nombre d’autres associations de gestion ou de cabinets comptables. Ce n’est pas faute de mettre les moyens matériels, financiers et sociaux pour attirer les talents. Et quand il s’agit de trouver un comptable ayant la compétence spécifique de la comptabilité – gestion – fiscalité agricole, le défi est encore plus grand. Notre modèle n’est pas en cause. Quand de trop rares candidat.e.s postulent à nos offres d’emplois, notre modèle associatif répond à leurs attentes.

N’hésitez pas à faire savoir autour de vous que l’Afocg recrute des techniciens de gestion formés et compétents dans le domaine agricole. N’hésitez pas à dire à la jeunesse qui cherche un métier d’avenir que les métiers de la comptabilité recrutent et qu’avant d’être un travail de bureau c’est d’abord un métier de contacts humains.

Notre métier de comptable évolue à grande vitesse avec le déploiement massif de la numérisation, de l’intelligence artificielle, de l’arrivée des factures électroniques. L’Afocg se dote de moyens pour accompagner cette évolution tout en maintenant une exigence encrée dans nos gênes : la recherche de l’autonomie de nos adhérents. C’est un équilibre complexe à trouver mais une exigence nécessaire pour maintenir notre offre de service et attirer les futur.e.s salarié.e.s de l’Afocg.

Sécurité alimentaire, un défi inédit.

Changement climatique, guerre en Ukraine, crises géopolitiques : un cocktail détonnant qui va à l’encontre d’une sécurité alimentaire nécessaire.
Nous sommes face à un défi inédit dans l’histoire de l’humanité sur lequel il est urgent de se pencher pour conserver une certaine sécurité alimentaire. Quels que soient les types de production agricole (élevage, céréales, polyculture, arboriculture, viticulture…) c’est l’agriculture dans son intégralité, sur l’ensemble de la planète qui est impactée par le changement climatique.
Des printemps plus précoces, avec gelées et fortes pluies qui impactent les vignes et les vergers ; l’absence d’hivers rigoureux qui fait apparaître des problèmes de dormance sur les végétaux ; des pics de chaleurs estivaux impactant les cultures, les prairies et les animaux… « Oui la sécurité alimentaire est menacée par ce chaos climatique » indique Gilles Luneau journaliste et grand reporter, dans son livre « Les paysans face au chaos climatique ». Si au delà des aléas de production liés au climat, vous devez faire face à une pandémie ou à des tensions internationales, la sécurité se trouve menacée.

Sur les conséquences de la guerre en Ukraine, les analystes sont unanimes. « La situation actuelle augure d’une crise mondiale d’une ampleur jamais
atteinte. Les prix alimentaires atteignent des niveaux dignes du premier choc pétrolier, et dépassent très largement les indices de 2008, qui avaient conduit aux émeutes de la faim » estime Jacques Carles, Président d’Agricultures et Stratégies. Face aux craintes des importateurs, les marchés ont en effet répondu avec une intensité et une rapidité presque inédites. La combinaison de plusieurs facteurs est à l’origine de cette réaction : craintes de manque de disponibilité des céréales sur un marché déjà tendu, dans un contexte d’inflation galopante lié à la hausse des prix de l’énergie. Un cocktail explosif, qui va nécessairement conduire à d’importantes tensions géopolitiques pour les pays dont la sécurité alimentaire dépend de l’approvisionnement extérieur (au moins quinze pays d’Afrique dépendent à plus de 50 % de leur approvisionnement en céréales de la Russie et de l’Ukraine), mais également pour les pays autonomes en alimentation mais déficitaires en énergie.

Aujourd’hui, les politiques apportent des réponses strictement technologiques aux problèmes environnementaux. Pour la prochaine PAC post 2022, il est regrettable de constater que le réchauffement climatique et ses conséquences sont absents. En France, force est de constater que le Plan Stratégique National (PSN) ne répond pas non plus pleinement à cet enjeu : il faut arrêter de subventionner les pratiques agricoles anticlimatiques. Seules les productions qui s’inscrivent dans la dynamique du vivant devraient être aidées. De même, la PAC n’ambitionne pas suffisamment d’une autonomie stratégique pour sa production alimentaire. Le défi qui se présente à nous est immense et inédit : renforcer nos capacités d’autonomie et de sécurité alimentaire tout en réussissant une transition agroécologique d’envergure nécessaire.

L’agritourisme, un tourisme durable.

Le développement des activités d’accueil touristique en milieu rural se confirme depuis plus d’une vingtaine d’années. Les prestations sont réalisées soit par des agriculteurs qui diversifient leurs activités agricoles, soit par des personnes nouvellement installées en milieu rural qui aspirent à un nouveau cadre de vie et qui, à ce titre, mettent en place de véritables activités économiques.

Les touristes cherchent de plus en plus à se mettre au vert durant leurs vacances pour échapper à un quotidien stressant tout en se ressourçant au sein de vastes espaces naturels. Ils sont également à la recherche de séjours authentiques durant lesquels ils ont l’occasion d’échanger avec des locaux et d’apprendre des nouvelles choses. L’agritourisme répond à toutes ces attentes et convient aux grands comme aux petits. Les zones rurales bénéficient ainsi de retombées économiques conséquentes et ce type de tourisme permet d’accroitre la fréquentation touristique de ces espaces.
Il existe en France deux grands organismes qualifiant ce type de séjours, Accueil Paysan et Bienvenue à la Ferme. Les prestations touristiques proposées par ces fédérations reposent notamment sur des prestations d’hébergement, de restauration, de loisirs et de ventes de produits fermiers ou artisanaux, de visite de fermes pédagogiques, des activités culturelles et bien d’autres encore y compris des actions sociales par l’accueil des personnes en situation de handicap, de réinsertion, …

L’agritourisme est un tourisme durable d’un point de vue socioéconomique et environnemental. Source de revenus (supplémentaires) pour les agriculteurs, il leur permet de pérenniser leurs activités et leur patrimoine. Concept encourageant pour les petits et moyens producteurs, c’est aussi un outil qui contribue à diffuser l’identité et l’activité des territoires. De plus, il favorise la création de circuits courts en mettant en avant la dégustation de produits du terroir, fabriqués sur place, généralement dans le respect de l’environnement.
L’agritourisme est une excellente opportunité pour les agriculteurs d’expliquer leurs métiers, leurs pratiques, comment ils façonnent les territoires ruraux et de montrer comment ils nourrissent la population. C’est aussi une source d’équilibre de vie pour certains agriculteurs qui ont besoin de ces échanges et de cette « ouverture d’esprit » à d’autres horizons que leur propre ferme.

Pour mettre en place ou gérer une activité touristique sur sa ferme, les prestataires concernés sont soumis à une réglementation extrêmement dense et complexe qui ne peut pas être ignorée. C’est pourquoi l’Afocg propose des formations adaptées et spécifiques à l’accueil touristique. Ses conseillers sont compétents pour accompagner vos projets et votre gestion au quotidien tant sur des aspects économiques, financiers, fiscaux, juridiques que réglementaires.

Cette thématique de l’agritourisme sera au cœur de notre prochaine assemblée générale ordinaire qui se déroulera le 29 mars 2022 à la Gaubretière (85) où nous serons heureux de vous accueillir pour partager un temps essentiel dans la vie associative de l’Afocg.
Le bureau

AGRICULTURE ET ENERGIES RENOUVELABLES

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) ont montré le 12/01/2021, en concluant un accord de collaboration, leur détermination constante à accélérer le déploiement des technologies liées aux énergies dans les filières du secteur agroalimentaire, de l’agriculture, de la pêche et des forêts, ainsi que la transition vers des bioénergies durables.
Au titre de cette collaboration renforcée, la FAO et l’IRENA se donnent pour objectifs :

  • D’approfondir et d’affiner les connaissances relatives aux liens qui existent entre l’énergie, l’alimentation et l’eau,
  • Et de stimuler les efforts conjoints dans le cadre de projets et d’activités. Cela passe notamment par le renforcement des capacités, l’échange de connaissances, la formulation d’avis sur mesure concernant les politiques et la mise en place d’initiatives de financement.

Par ailleurs, cette collaboration aidera les pays à réaliser leur potentiel dans le domaine des bioénergies durables, à planifier leur transition énergétique et à établir des stratégies de neutralité en matière de gaz à effet de serre.

L’Agriculture est actrice du développement des énergies renouvelables. En 2015, une étude de l’ADEME a mis en évidence que les exploitations agricoles produisaient autant d’énergies renouvelables qu’elles consommaient des énergies conventionnelles. La contribution des fermes dans la transition énergétique en cours prend plusieurs formes :

  • La production, l’autoconsommation et la vente d’électricité (photovoltaïque, méthanisation),
  • La production et la vente de biomasse pour la production d’énergies renouvelables (cultures pour les biocarburants et la méthanisation, bois pour la chaleur),
  • La mise à disposition de surfaces pour l’installation d’éoliennes ou de panneaux solaires,

En fonction des situations, pour nos fermes, produire de l’énergie renouvelable :

  • Est une source de revenus complémentaires avec des contractualisations de longues durées,
  • Permet de gérer les effluents d’élevage,
  • Favorise la production d’éléments fertilisants (digestat) engendrant des économies d’azote,
  • Autorise le financement de bâtiments agricoles via le photovoltaïque,
  • Rend des services agro-écologiques pertinents notamment pour la protection des sols, de l’eau et de la biodiversité.

Comme toutes opportunités, les énergies renouvelables ont leurs zones d’ombre, de menaces. Les nombreuses oppositions aux projets éoliens ou méthaniseurs montrent que ce sujet est clivant. Force est de constater que certaines unités, trop dépendantes des cultures (méthaniseurs) ou causes de pollutions accidentelles (destruction d’éolienne suite à un gros coup de vent) jettent le doute et les critiques sur la filière.

Produire du maïs (irrigué à partir de réserves d’eau financées en partie par des subventions publiques) pour alimenter un méthaniseur est une menace réelle pour l’Agriculture : la production d’énergie ne doit pas entrer en concurrence avec la production alimentaire et de fourrages au risque d’incidences à terme d’inflation sur le prix des terres agricoles, d’inflation du prix de la paille, de concurrence sur la disponibilité de l’eau pour des cultures à destination alimentaire, etc…

Autre exemple, la destruction accidentelle d’une éolienne suite à un coup de vent dans le sud Vendée interdit l’utilisation des terres agricoles dans un rayon de 600 mètres tant que la zone n’aura pas été intégralement nettoyée : pas de productions agricoles possibles ou d’interventions sur les sols sur cette zone pendant ce temps.

Concernant le photovoltaïque, le recyclage des matériaux utilisés dans 10, 15, 20 ans quand ces panneaux seront en fin de vie, sera une problématique à traiter avec attention pour éviter tout impact sur l’environnement. Quant aux projets de panneaux photovoltaïques au sol, ils consomment de la surface agricole. Si ces projets au sol ne sont pas associés à de l’élevage de ruminants par exemple pour valoriser l’herbe, la production d’énergie non fossile va dans ce cas à l’encontre de la production agricole.

Pour autant, Oui, l’Agriculture occupe un rôle primordial dans la transition énergétique et doit continuer à être actrice de ce mouvement.

Produire de l’énergie renouvelable est une opportunité indéniable pour l’Agriculture. Mais ce déploiement ne doit pas se faire au détriment de fondamentaux : des unités de productions à taille humaine ; la prise en compte du voisinage lors de la mise en place d’une unité de méthanisation, d’un parc éolien, afin que ces projets soient supportables et acceptés ; la ferme doit rester transmissible ; tout prélèvement d’eau pour irriguer des cultures destinées au méthaniseur doit être interdite ; la destination de l’énergie produite doit être autant que possible liée à une consommation durable et locale ; l’agroécologie doit rester compatible avec tout projet ; …/…

N’oublions pas que toute unité d’énergie non consommée est bien plus valorisante d’un point de vue économique, agroécologique, pour le climat et l’avenir de la planète que celle produite à base d’énergies renouvelables !

Le Bureau

Agriculture et énergies renouvelables

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) ont montré le 12/01/2021, en concluant un accord de collaboration, leur détermination constante à accélérer le déploiement des technologies liées aux énergies dans les fi lières du secteur agroalimentaire, de l’agriculture, de la pêche et des forêts, ainsi que la transition vers des bioénergies durables.

Au titre de cette collaboration renforcée, la FAO et l’IRENA se donnent pour objectifs :

  • D’approfondir et d’affiner les connaissances relatives aux liens qui existent entre l’énergie, l’alimentation et l’eau,
  • Et de stimuler les efforts conjoints dans le cadre de projets et d’activités. Cela passe notamment par le renforcement des capacités, l’échange de connaissances, la formulation d’avis sur mesure concernant les politiques et la mise en place d’initiatives de financement.

Par ailleurs, cette collaboration aidera les pays à réaliser leur potentiel dans le domaine des bioénergies durables, à planifi er leur transition énergétique et à établir des stratégies de neutralité en matière de gaz à eff et de serre.

L’Agriculture est actrice du développement des énergies renouvelables. En 2015, une étude de l’ADEME a mis en évidence que les exploitations agricoles produisaient autant d’énergies renouvelables qu’elles consommaient des énergies conventionnelles. La contribution des fermes dans la transition énergétique en cours prend plusieurs formes :

  • La production, l’autoconsommation et la vente d’électricité (photovoltaïque, méthanisation),
  • La production et la vente de biomasse pour la production d’énergies renouvelables (cultures pour les biocarburants et la méthanisation, bois pour la chaleur),
  • La mise à disposition de surfaces pour l’installation d’éoliennes ou de panneaux solaires,

 

En fonction des situations, pour nos fermes, produire de l’énergie renouvelable :

  • Est une source de revenus complémentaires avec des contractualisations de longues durées,
  • Permet de gérer les effl uents d’élevage,
  • Favorise la production d’éléments fertilisants (digestat) engendrant des économies d’azote,
  • Autorise le financement de bâtiments agricoles via le photovoltaïque,
  • Rend des services agro-écologiques pertinents notamment pour la protection des sols, de l’eau et de la biodiversité.

Comme toutes opportunités, les énergies renouvelables ont leurs zones d’ombre, de menaces. Les nombreuses oppositions aux projets éoliens ou méthaniseurs montrent que ce sujet est clivant. Force est de constater que certaines unités, trop dépendantes des cultures (méthaniseurs) ou causes de pollutions accidentelles (destruction d’éolienne suite à un gros coup de vent) jettent le doute et les critiques sur la filière.

Produire du maïs (irrigué à partir de réserves d’eau financées en partie par des subventions publiques) pour alimenter un méthaniseur est une menace réelle pour l’Agriculture : la production d’énergie ne doit pas entrer en concurrence avec la production alimentaire et de fourrages au risque d’incidences à terme d’inflation sur le prix des terres agricoles, d’inflation du prix de la paille, de concurrence sur la disponibilité de l’eau pour des cultures à destination alimentaire, etc…

Autre exemple, la destruction accidentelle d’une éolienne suite à un coup de vent dans le sud Vendée interdit l’utilisation des terres agricoles dans un rayon de 600 mètres tant que la zone n’aura pas été intégralement nettoyée : pas de productions agricoles possibles ou d’interventions sur les sols sur cette zone pendant ce temps.

Concernant le photovoltaïque, le recyclage des matériaux utilisés dans 10, 15, 20 ans quand ces panneaux seront en fi n de vie, sera une problématique à traiter avec attention pour éviter tout impact sur l’environnement. Quant aux projets de panneaux photovoltaïques au sol, ils consomment de la surface agricole. Si ces projets au sol ne sont pas associés à de l’élevage de
ruminants par exemple pour valoriser l’herbe, la production d’énergie non fossile va dans ce cas à l’encontre de la production agricole.

Pour autant, Oui, l’Agriculture occupe un rôle primordial dans la transition énergétique et doit continuer à être actrice de ce mouvement.

Produire de l’énergie renouvelable est une opportunité indéniable pour l’Agriculture. Mais ce déploiement ne doit pas se faire au détriment de fondamentaux : des unités de productions à taille humaine ; la prise en compte du voisinage lors de la mise en place d’une unité de méthanisation, d’un parc éolien, afin que ces projets soient supportables et acceptés ; la ferme doit rester transmissible ; tout prélèvement d’eau pour irriguer des cultures destinées au méthaniseur doit être interdite ; la destination de l’énergie produite doit être autant que possible liée à une consommation durable et locale ; l’agroécologie doit rester compatible avec tout projet ; …/…
N’oublions pas que toute unité d’énergie non consommée est bien plus valorisante d’un point de vue économique, agroécologique, pour le climat et l’avenir de la planète que celle produite à base d’énergies renouvelables !

Gestion des risques : un autre regard

Lors de sa venue au rassemblement organisé par les Jeunes Agriculteurs dans les Alpes-de-Haute-Provence le 10 septembre 2021, le président de la République a indiqué les contours de la réforme de l’assurance récolte et de la gestion des risques.

Souscrire un contrat d’assurance est par nature de l’anticipation et de l’action. Anticiper et Agir, deux verbes portés par l’Afocg depuis ses origines en décembre 1972.

Même performante économiquement, toute entreprise quelle que soit son domaine d’activité, sa taille, son organisation, ses ressources humaines, son régime juridique – fiscal – social, demeure par nature fragile. L’agriculture n’échappe pas à ce constat. Qui plus est, l’interaction avec le milieu naturel et la gestion du vivant accentuent cette fragilité potentielle dans un cadre économique incertain.

Mais gérer des risques en agriculture ne signifie pas uniquement souscrire des contrats d’assurance. La gestion d’une exploitation agricole pour la rendre viable, vivable, transmissible, pérenne, … est une affaire complexe. Ne pas prendre de risques en agriculture est illusoire mais en réduire les impacts est possible. Il s’agit le plus souvent de rendre le risque supportable pour poursuivre avec sérénité son activité.

Moins l’exploitation est sensible aux aléas climatiques ; moins elle est dépendante du marché mondial ; moins son résultat économique est lié au niveau des aides agricoles ; moins sa taille est disproportionnée par rapport au travail fourni ; moins la gestion des ressources humaines est un frein au quotidien ; moins la transmission patrimoniale est contraignante ; moins son niveau d’endettement financier est important ; etc… ; plus les risques diminuent !

La question fondamentale est la gestion à long terme des risques sur nos fermes dans un contexte de mutation profonde du secteur agricole et d’aléas climatiques exponentiels. Aussi, dans nos fermes, ne devons-nous pas avant tout réfléchir à notre système d’exploitation sur lequel nous avons la capacité d’agir plutôt que de transférer la gestion des risques à autrui ?

Sans sous-estimer les contraintes de chaque ferme et les fréquents parcours semés d’embûches, de nombreux risques agricoles peuvent être limités dès lors que l’on se pose, que l’on analyse les forces et faiblesses – atouts et contraintes de sa ferme, que l’on réfléchisse sur les solutions simples et rapides à mettre en œuvre à court terme tout en affinant sa stratégie à long terme. Puis agir. L’idée principale est d’optimiser au maximum sa propre couverture des risques. Puis souscrire des assurances pour le reste en privilégiant ce qui peut avoir un impact fort sur la pérennité de la ferme. Et surtout ne pas oublier la couverture du risque prioritaire : les femmes et les hommes qui travaillent sur les fermes !

Le bureau

L’emploi agricole : un enjeu de territoire difficile à pourvoir

L’agriculture est une activité socle en zone rurale ainsi qu’un des facteurs d’attractivité et de développement pour d’autres activités économiques.

L’activité agricole contribue à plusieurs fonctions dans les territoires ruraux : production et approvisionnement en biens alimentaires, forestiers et énergétiques accessibles aux habitants des territoires urbains et ruraux ; qualité de l’environnement par la gestion de la biodiversité, de l’espace et du cadre de vie; création et maintien d’emplois localisés, notamment sur les fermes et dans des entreprises agroalimentaires de notre Région des Pays de la Loire.
Les Français ont une image positive de leur agriculture. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par BVA du 13 au 24 mai 2021 : ils sont 85 % à estimer que les agriculteurs sont essentiels pour le pays et sa population et 77 % reconnaissent leur rôle positif pendant la crise de la Covid 19. Plus de la moitié des Français interrogés (52 %) considèrent de façon favorable l’évolution de l’agriculture, en particulier le développement des circuits courts (74 %), la traçabilité (68 %) et la qualité des produits alimentaires (60 %).
Deuxième employeur de France, l’agriculture est un secteur riche en opportunités d’emplois. Le secteur recouvre plus de 100 métiers et environ 1 million de salariés toutes filières confondues.
L’agriculture embauche.
Mais, paradoxalement, la difficulté de trouver des salariés agricoles est réelle. Même pour des emplois temporaires saisonniers (peu qualifiés par nature) de nombreuses exploitations sont en déficit de personnels salariés. Le sujet interpelle les agriculteurs en quête de trouver de la main d’œuvre pour conduire à bien les travaux dans les exploitations. Cette situation est à certains égards en contradiction avec les enjeux liés à la souveraineté alimentaire mise en avant par le Président de la République, la volonté croissante des citoyens-consommateurs de « manger local » et le contexte d’accroissement du chômage en France. La souveraineté alimentaire est abondamment abordée, en revanche, la façon dont elle s’appuierait sur des femmes et des hommes qui travaillent l’est moins !
L’enjeu de l’emploi agricole est crucial pour l’avenir de l’Agriculture au regard de la pyramide des âges et du nombre d’actifs agricoles à la veille de la retraite. Comment attirer de manière pérenne des jeunes dans la filière agricole que ce soit comme exploitant ou salarié qualifié ? Comment mettre en adéquation l’offre d’emplois saisonniers et la demande ? Comment accompagner les employeurs agricoles pour des conditions dignes de travail et d’hébergement ? Comment accompagner et orienter les jeunes dans la voie de la formation agricole ? … Autant de questions que le monde agricole et les politiques doivent s’emparer.
Dans le cadre du plan de relance agricole et forestier, la France s’est doté de 1,2 milliard à utiliser sur les années 2021 et 2022. Constitué d’une vingtaine de mesures, il a vocation à renforcer la souveraineté alimentaire ; accélérer la transition agroécologique pour donner accès à tous les Français à une alimentation saine, durable et locale ; et adapter l’agriculture et la forêt au changement climatique. Restons attentifs pour que l’application concrète de ces orientations favorise l’emploi agricole durable et pas seulement l’investissement !
Dans une note de service du 18 mai 2021 du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion et du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il est écrit en conclusion : « De manière générale, la résolution des questions qui se posent sur l’emploi agricole doit faire l’objet d’une approche au niveau des territoires (de proximité) avec l’objectif d’une liaison efficace entre représentants de l’Etat, fédérations professionnelles et opérateurs… ». Au lendemain des élections régionales et départementales, interpellons nos élus pour que l’Agriculture demeure une activité économique viable et vivable donc créatrice d’emplois ainsi que la clé de voute de l’aménagement et du développement équilibré de l’ensemble de nos territoires ruraux.
Le bureau

PAYSANNE, AGRICULTRICE D’AUJOURD’HUI

Lundi 8 mars 2021, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a notamment déclaré : « Merci à nos agricultrices, à nos éleveuses. Elles représentent aujourd’hui une cheffe d’exploitation sur quatre. Il nous faut les accompagner encore plus fortement ».

Aujourd’hui, on ne naît pas paysanne ou agricultrice, on le devient. C’est un choix, avec un vrai statut professionnel. Le développement progressif des sociétés agricoles a permis l’accès aux responsabilités des agricultrices. Leur contribution se répartit sur tous les systèmes de production, avec malgré tout une prépondérance sur les activités ovines, caprines, viticoles, horticoles, maraîchage, gîtes ruraux, fermes auberges… mais les femmes trouvent aussi de plus en plus leur place en production bovine et en grande culture. L’emploi salarié féminin est davantage orienté sur des systèmes spécialisés (horticulture, maraîchage) mais peu développé dans les élevages bovins et en grandes cultures. Aujourd’hui plus de 1/3 des actifs agricoles permanents sont des femmes dont 62 % sont des cheffes d’exploitation, 21% des conjointes et 17 % sont salariées. Comme dans la société française, les jeunes exploitantes sont souvent plus diplômées que les hommes, avec souvent un parcours varié et une approche du métier complémentaire de celle des hommes.

« En production biologique le nombre de femmes ne cesse d’augmenter : un tiers des producteurs bio sont aujourd’hui des femmes et sont en majorité non issues du monde agricole, plutôt jeunes et souvent seules à la tête de leur exploitation », précise la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab).

« Accompagner encore plus fortement » les agricultrices comme l’annonce le ministre, prend tout son sens si elle ne se limite pas à une simple annonce de recherche de parité homme-femme. L’agriculture au féminin s’inscrit pleinement dans l’enjeu majeur de l’installation en agriculture pour remplacer les nombreux départs en retraite des actifs agricoles dans les 5 années à venir. Les politiques agricoles qu’elles soient européennes, nationales, régionales, départementales ou intercommunales doivent accompagner et innover en matière de transmission-installation pour relever le défi, l’urgence d’un avenir viable et vivable possible pour l’agriculture française. Etre une femme n’est pas un frein pour s’installer, mais accéder au foncier et à des fermes au juste prix représentent le défi majeur à relever.

Le milieu agricole doit également prendre conscience des mutations sociologiques en cours en y impliquant les agricultrices, les paysannes. La participation plus grande des femmes dans les orientations agricoles cache pourtant des inégalités. Peu représentées dans de nombreuses instances de gouvernance, leurs attentes spécifiques ne sont pas suffisamment prises en considération alors que les femmes paysannes-agricultrices suscitent le dynamisme et apportent de la modernité au secteur.

Au niveau de la gouvernance de notre Association, même sous représentées au sein du Conseil d’Administration, 2 femmes ont assuré par le passé la présidence de l’Afocg et nous sommes heureux aujourd’hui d’accueillir à la suite de l’Assemblée Générale 2021, deux nouvelles administratrices : Laurence BARON et Mathilde BESSON.

La dimension sociale de l’Afocg à l’épreuve de la COVID-19

Lors de l’Assemblée Générale du 4 février 2020, l’Afocg a réaffirmé son attachement à la dimension sociale de notre Association sur son territoire. Nous continuons de croire en l’importance de l’humain comme l’élément fondamental au cœur de notre fonctionnement, de notre efficacité, de notre développement et de notre pérennité.

Depuis le mois de mars 2020 et les répercussions de la COVID-19, l’Afocg a dû adapter son organisation dans le périmètre des recommandations gouvernementales afin de veiller à la sécurité sanitaire des salariés et des adhérents tout en conservant une permanence de services pour l’ensemble de nos missions et des bureaux ouverts pour garder ce lien de proximité.

Dans ce contexte particulier, la dimension sociale de notre Association est mise à dure épreuve. L’Afocg est prestataire de services, et à ce titre, est confrontée à une obligation de limiter ses activités en présentiel. La limitation des contacts humains directs en vis-à-vis, la réduction des temps d’échanges, le télétravail, le port du masque, … sont autant de barrières sanitaires pour lutter contre le virus mais qui ont parfois des répercussions négatives sur le bien-être, le moral de tout un chacun et entrainent des complications légitimes dans la réalisation de nos missions. L’Afocg mobilise tous ses moyens humains, matériels, logistiques, financiers pour que cette période si particulière puisse être vécue du mieux possible tant pour ses salariés que pour ses adhérents. Chacun doit faire preuve de compréhension et de bienveillance dans ce contexte particulier.

L’Afocg est un centre d’expertise comptable sous forme associative. En tant qu’Association, l’Assemblée Générale annuelle est un moment important où adhérents, salariés, partenaires se retrouvent pour partager un moment convivial et participer aux réflexions qui feront l’agriculture de demain avec les thématiques abordées l’après-midi. C’est un moment phare de la dimension sociale de l’Afocg. Pour autant, dans le contexte sanitaire actuel, le Conseil d’Administration a pris la décision exceptionnelle de ne pas réunir une Assemblée Générale en présentielle en 2021. Elle se déroulera exclusivement à distance sous une forme qui vous sera communiquée et expliquée par courrier. C’est une décision de bon sens mais qui est un véritable « crève-cœur » pour notre association.

Le Bureau de l’Afocg rappelle que la gouvernance de notre association est assurée par des élu(e) s administratrices et administrateurs. Le conseil d’administration est représentatif des adhérents de notre association avec différents systèmes représentés sur les 2 départements de Vendée – Maine et Loire. L’administrateur a un rôle central : il gère et arbitre les intérêts de chacun, adhérents et salariés, dans un esprit de conciliation et d’intérêt général. Devenir administrateur d’une association, c’est s’impliquer dans la conduite même du projet associatif : définir la vision d’ensemble de l’Afocg, ses finalités et ses valeurs essentielles, les principes qui doivent la guider et comment l’association doit avancer, c’est-à-dire les moyens à mettre en œuvre. Mais être administrateur, c’est aussi un accomplissement personnel, un moyen de développer ses qualités et ses compétences au service de l’intérêt général. Aussi, comme toute association, le renouvellement et/ou le renforcement des membres élus représente donc un enjeu majeur pour l’avenir de NOTRE association. Chaque adhérent est légitime pour se présenter comme administrateur permettant ainsi la vigueur du projet associatif, sa lisibilité et sa capacité à se renouveler.

Et vous, y avez-vous pensé ? Laissez-vous tenter par un engagement qui permet d’apporter votre contribution à faire vivre notre association de comptabilité somme toute particulière. N’hésitez pas à venir nous rejoindre et faites-le savoir auprès de la direction de l’Afocg.

Le Bureau