Telle pourrait-être la conclusion de notre assemblée générale qui s’est tenue le 1er février aux Landes-Genusson.
Le matin, le rapport d’activité sous forme d’ateliers a pu montrer notre vitalité. Après avoir marqué le pas, le nombre d’adhérents a de nouveau progressé cette année (30 dossiers supplémentaires). Les résultats économiques et financiers de notre association sont également bons et ceci depuis plusieurs années.
Au niveau du service social, nous avons de plus en plus d’adhérents qui font appel à nos services pour la réalisation de bulletins de paye face à la complexité de la réglementation. Les études et conseils juridiques autour des sociétés sont également en augmentation. Le nombre d’études économiques est en progression régulière. Nous avons toujours une demande forte pour l’accompagnement de projets d’installation en agriculture et de transmission des exploitations.
L’Afocg, c’est aussi une association de formation : nous mettons à la disposition des chefs d’entreprise un panel de formations très large : à la fois dans les domaines qui touchent à la gestion, la comptabilité, le droit et le social, mais aussi, avec des partenariats élargis, dans des domaines plus techniques.
Le thème choisi l’après-midi est le reflet de la culture d’anticipation qui est chère à l’association. L’intervention intitulée « Société et élevage, le malentendu ! » s’interrogeait sur les acteurs, leur audience et l’avenir de ces controverses. Portée par Alizée Chouteau de l’IDELE, l’intervention a été un moment de réflexion remarquable : les activistes sont peu nombreux mais ils ont un écho important. Ils s’adressent à un public qui connait peu l’élevage et qui en a parfois une vision irrationnelle. Plus de cent personnes assistaient à l’intervention. Les questions fusaient : Que deviendront les animaux d’élevage s’il n’y a plus de consommateurs ? Comment seront exploitées les prairies si utiles à la biodiversité s’il n’y a plus d’élevage ? Pourquoi internet peut-il diffuser des images aussi irrévérencieuses sans droit de réponse ?
Nous ne pourrons esquiver toutes les questions : il y a du bon sens dans certaines interrogations du citoyen. Il est possible d’améliorer nos pratiques dans le sens d’un meilleur respect de l’environnement et du bien-être animal. Ces changements ont un coût financier et humain. C’est le travail de l’ensemble de la filière de rendre ce coût acceptable par le consommateur. Par contre, le public est attaché à la parole de l’éleveur et c’est bien lui qui doit être au cœur de la communication, ouvrir ses portes, expliquer, dialoguer…
Le Bureau.